Les enjeux économiques de la préservation de la biodiversité marine par rapport aux effets du changement climatique sont énormes. La région Diana est un hot spot de l’économie bleue. Grâce à l’Île aux parfums, elle est également la destination touristique numéro un mais elle symbolise également des problématiques actuelles du secteur.
Les Assises du développement durable de l’océan Indien (Addoi), qui se sont déroulées les 4 au 5 novembre derniers dans la capitale malgache, ont mis en avant des propositions d’action qui ont été avancées sur cette thématique de l’économie bleue.
Il s’agit, par exemple, de mieux restructurer la restauration forestière par le biais de l’économie bleue en proposant l’aquaculture de concombre de mer et en restaurant les mangroves. La vente de crédit carbone est également envisageable sur ces écosystèmes particuliers dont Nosy Be est pourvu.
La position géographique de Madagascar le situe de manière idéale pour en faire un relai efficace pour toutes les îles de l’océan Indien mais également avec l’Afrique. Mais cela nécessite le développement portuaire par la revalorisation et la réhabilitation des ports. Nosy Be a la capacité de devenir une zone référence en termes d’économie bleue.