19 C
Antananarivo
mardi 28 mars 2023
$0

Vous n'avez pas encore sélectionné de publication à télécharger.

La petite mine des sociétés à participation de l’État

EconomieLa petite mine des sociétés à participation de l’État

Des informations complètes sur les passifs des entreprises à participation de l’État supérieure à 50% ; les garanties octroyées par l’État et les engagements de (celui-ci) relatifs aux projets PPP (partenariat public-privé, NDLR) permettraient de comprendre et d’évaluer le niveau de risque budgétaire auquel fait (il doit faire face)», note le ministère de l’Économie et des Finances (Mef) à propos de l’exercice périlleux de transparence qu’il a effectué notamment pour les sociétés commerciales à participation de l’État supérieure à 50%.

Ainsi, Jirama, la société nationale d’eau et d’électricité, occupe le haut du classement des entreprises les plus endettées, avec quelque 3 317 milliards d’ariary de passif, soit la moitié du total des passifs étatiques. Le registre des passifs, présenté par le Mef est sans équivoque. L’endettement des entreprises à participation majoritaire de l’État tutoie aujourd’hui la barre des 6 000 milliards d’ariary. 23 sociétés commerciales détenues à plus de 50% par l’État devront régler cette somme.

De manière générale, la plupart de sociétés à participation de l’État sont en petite mine. Sans surprise, Air Madagascar devrait régler 723 milliards d’ariary de passif. Le conseil des ministres du 13 octobre 2021 avait approuvé sa décision d’entamer une procédure collective d’apurement du passif en faveur de la compagnie aérienne qui est actuellement en redressement judiciaire. Sur la troisième marche se trouve la Société du port à gestion autonome de Toamasina (Spat), avec un capital 100% appartenant à l’État.

Articles les plus populaires

Produit de rente : la vanille n’est plus en odeur de sainteté

Contestation des acteurs devant à l’immixtion de l’État dans la gestion de la filière vanille, soupçons de tentative de monopole, scandale des crèmes glacées à la vanille de Madagascar retirées du marché, des produits qui ne trouvent pas preneurs, montée de la concurrence ou encore risque de boycott des prix par les importateurs… l’or vert de la Grande île passe actuellement par une zone de turbulence.

Renégociation des accords de coopération, la grande bascule économique

Après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement français s’est résigné à une décolonisation qui allait, comme on disait dans les années 60, « dans le sens de l’histoire »  tout en cherchant à maintenir le plus longtemps possible des liens privilégiés avec les anciennes colonies à travers des mécanismes d’aides financières et de préférences commerciales.

Interview de Jean Yvon Tiao Razananivo : « La filière vanille est en danger »

Les Organisations de la société civile (OSC) ont tenu, dans le courant du mois d’août, un forum national sur la vanille, auquel des acteurs en provenance de toutes les zones productrices ont participé. En marge de cet évènement, Tiao Razananivo, président du Comité pour la protection des intérêts d’Antalaha - Komity miaro ny tombontsoan’Antalaha (KMTA) nous a fait part de ses réflexions sur la question.

Guerre, sécheresse, changement climatique: clap de faim

L’économie mondiale vacille de nouveau, après la crise sanitaire et ses plus de six millions de morts à travers le monde. Madagascar n’échappe pas à la règle, mais avec des incidences dramatiques.

Interview croisée de Bao Razafimahefa et de Lucien Razafindrakoto

0
Pourquoi les systèmes de sécurité sociale obligatoires peinent-ils à s’imposer à Madagascar ? Bao Razafimahefa (B.R.) : L’article 19 de la Constitution garantit le droit à la...

Ambohitriniandriana, au passé composé

0
Avant Ikongo, avant Iabohaza, un drame d’une ampleur inédite avait frappé le cœur de la société Malgache. La vie des habitants du fokontany d’Anosikely, de la commune rurale d’Ambolotarakely, dans le district d’Ankazobe, région Analamanga, sera à jamais bouleversée par une attaque sans précédent. Aujourd’hui, leur vie est rythmée par la peur et l’inquiétude. Récit.

Interview du Professeur Holimalala Randriamanampisoa : « L’inflation frappe l’économie dans son ensemble, des ménages...

0
Les pays les moins avancés, comme la Grande île, subissent de plein fouet les effets de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ainsi que ceux d’une relance post-Covid brutale. La responsable de la mention économie à l’université d’Antananarivo nous explique les mécanismes de cette inflation qui atteint sévèrement les ménages.

Lire nos parutions en ligne

Suivez-nous sur

AccueilEconomieLa petite mine des sociétés à participation de l’État