« La moitié des électeurs est jeune. Ce qui est énorme. La jeunesse est une force, elle a une énergie importante. Les élections le sont également. Elles permettent en partie de répondre à la question : “quel genre de pays voulons-nous laisser à nos enfants ?” Mais durant les scrutins successifs, beaucoup d’électeurs n’ont pas participé. Nous constatons même des refus de s’inscrire sur la liste électorale à cause des suspicions. Mais la Ceni n’a pas baissé les bras, elle a constamment sensibilisé les jeunes.
Je note certaines problématiques liées à notre société. Par exemple, les jeunes peinent à prendre des responsabilités dans le processus électoral, car ils pensent que les prises de décisions doivent être dévolues aux aînés. Mais je le dis toujours : “si nous ne le faisons pas, d’autres personnes vont le faire à notre place”. Si chacun de nous prenait aujourd’hui ses responsabilités, dans dix ans, quand nous regarderions en arrière, nous n’aurions aucune honte par rapport à ce que nous aurions accompli ».