Si le pessimisme domine pour le moment les débats à Madagascar, les opportunités qu’offre la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) sont vantées hors des frontières de l’île et bien au-delà.
Nous attendons des élections une amélioration de l’offre politique. Pourtant, l’histoire récente de Madagascar présente un tableau dégradé que l’on peut résumer ainsi : l’irruption d’un leader sans parti, le poids démesuré de l’argent et le désenchantement des électeurs.
Le divorce est-il consommé entre la jeunesse et la politique ? Comprendre les causes de la faible participation des jeunes au processus politique nécessite de s’intéresser à leur degré d’intégration au sein de la société et à la place qui leur est faite au sein du système démocratique.
À l’orée d’un basculement des rapports géopolitiques mondiaux, la position diplomatique et les relations internationales de Madagascar restent floues, ou pour le moins, hésitantes. Le limogeage du ministre des Affaires étrangères a révélé au grand jour les divergences au sein de l’Exécutif.
Contestation des acteurs devant à l’immixtion de l’État dans la gestion de la filière vanille, soupçons de tentative de monopole, scandale des crèmes glacées à la vanille de Madagascar retirées du marché, des produits qui ne trouvent pas preneurs, montée de la concurrence ou encore risque de boycott des prix par les importateurs… l’or vert de la Grande île passe actuellement par une zone de turbulence.
Nous attendons des élections une amélioration de l’offre politique. Pourtant, l’histoire récente de Madagascar présente un tableau dégradé que l’on peut résumer ainsi : l’irruption d’un leader sans parti, le poids démesuré de l’argent et le désenchantement des électeurs.
Les jeunes entretiennent un rapport différent à la politique. Nous leur avons donné la parole pour tenter de comprendre leurs engagements et leurs regards sur la société actuelle.
Les jeunes entretiennent un rapport différent à la politique. Nous leur avons donné la parole pour tenter de comprendre leurs engagements et leurs regards sur la société actuelle.
Les jeunes entretiennent un rapport différent à la politique. Nous leur avons donné la parole pour tenter de comprendre leurs engagements et leurs regards sur la société actuelle.
Si le pessimisme domine pour le moment les débats à Madagascar, les opportunités qu’offre la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) sont vantées hors des frontières de l’île et bien au-delà.
Le challenge est de pouvoir faire migrer les millions de jeunes qui entrent dans la case «entrepreneurs de subsistance » vers celle d’«entrepreneurs disruptifs ». De nombreux modèles rappellent qu’innover peut amener une réussite économique et sociale.
La Zlecaf est accueillie tièdement par le secteur privé malgache qui estime que tous les préalables ne sont pas encore réunis pour que la Grande île puisse sortir gagnante de ce marché. Explications avec Alain Pierre Bernard, vice-président de la commission commerce du GEM et qui a été notamment conseiller régional en politique commerciale pour le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
L’Office des mines nationales et des industries stratégiques (Omnis) traverse une mauvaise passe entre chute de recettes et dépenses incontrôlées. Analyse.
« Reverdir Madagascar ». C’est le grand défi de l’administration dans le cadre de ce qu’elle présente comme l’« émergence environnementale ». Madagascar représenterait un des cas de déforestation les plus alarmants dans le monde tropical. Chaque année, 150 000 hectares de forêts naturelles disparaissent.
N’utiliser ni pelle ni bêche pour planter des arbres. La révolution est en marche. Madagascar a décidé d’expérimenter une approche innovante. Durant le lancement de la campagne de reboisement, des drones avaient été utilisés.
Madagascar a été relativement épargné par la Covid-19, par rapport à d’autres pays, même si de nombreux morts sont à déplorer. C’est plutôt son économie qui a été durement touchée. La campagne de vaccination a été lancée après une période d’atermoiement afin de protéger la population et d’accélérer la reprise.
Les jeunes entretiennent un rapport différent à la politique. Nous leur avons donné la parole pour tenter de comprendre leurs engagements et leurs regards sur la société actuelle.
Les jeunes entretiennent un rapport différent à la politique. Nous leur avons donné la parole pour tenter de comprendre leurs engagements et leurs regards sur la société actuelle.
Les jeunes entretiennent un rapport différent à la politique. Nous leur avons donné la parole pour tenter de comprendre leurs engagements et leurs regards sur la société actuelle.
L’Académie nationale des Arts, des Lettres et des Sciences, qui a célébré son 120e anniversaire l’an passé, a rendu un hommage au Dr Césaire Rabenoro (1923-2002), son président de 1973 à 2002. À l’heure où l’administration peine à boucler son plan de développement, l’illustre grand commis de l’État était à l’origine d’un plan de développement ambitieux durant la première République qui a mené la Grande île dans une relative prospérité.
Pour cette année 2023, la FES ainsi que la rédaction de Politikà vous proposent de (re)découvrir les illustres personnages qui ont façonné la grande histoire de Madagascar.
Pour cette année 2023, la FES ainsi que la rédaction de Politikà vous proposent de (re)découvrir les illustres personnages qui ont façonné la grande histoire de Madagascar.
Pour cette année 2023, la FES ainsi que la rédaction de Politikà vous proposent de (re)découvrir les illustres personnages qui ont façonné la grande histoire de Madagascar.
Pour cette année 2023, la FES ainsi que la rédaction de Politikà vous proposent de (re)découvrir les illustres personnages qui ont façonné la grande histoire de Madagascar.
La jeunesse a été bien trop souvent présentée comme l’avenir du pays, comme pour la décharger de toute responsabilité inhérente à l’instant T ou comme pour excuser son manque d’engagement. Or, elle est le présent et un maillon essentiel de la société actuelle.
David, le petit berger, ne s’occupe pas de la grande politique. Il s’occupe de son petit troupeau de moutons. Il prend soin de son cheptel. Il se concentre sur les petites choses et se contente de peu dans la vie.
Huit milliards d’êtres humains. Huit milliards de bouches à nourrir. La population mondiale compterait dorénavant huit milliards d’habitants en 2022, selon une estimation de l’Organisation des Nations unies (ONU) alors qu’elle n’en comptait qu’un milliard en 1800. Elle a été multipliée par huit depuis.
L’élite. Rien que le son de ce mot est une sonate à mes oreilles. Faire partie de l’élite, c’est mon rêve d’enfant. Car j’ai toujours supposé que, là-haut, je n’aurai plus de soucis. Si bien que le travail manuel, suer sang et eau n’est pas tellement quelque chose qu’on n’a jamais connu.
Après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement français s’est résigné à une décolonisation qui allait, comme on disait dans les années 60, « dans le sens de l’histoire » tout en cherchant à maintenir le plus longtemps possible des liens privilégiés avec les anciennes colonies à travers des mécanismes d’aides financières et de préférences commerciales.
L'année 2022 marquera le 50e anniversaire des évènements de mai 1972. 50 ans d'espoir comme 50 ans de désillusions. Les conséquences sont depuis diversement interprétées aussi bien par les militants convaincus que par ceux qui sont déçus.
La société malgache, en tant que société de l’oralité, a toujours eu un lien très intime avec les productions musicales qui mettent en scène et en image cette société. Du Mitsangana ry tanora du Mouvement démocratique pour la rénovation malgache (MDRM) au Aza misy miteniteny de l’Association des étudiants d’origine malgache (AEOM), les chansons constituent à la fois un symbole de résistance et de contestation à un régime qui n’a plus le soutien de la majorité de la population.
Mai 1972, 12 ans après l’obtention de l’indépendance et après une victoire du Président Philibert Tsiranana avec un score de 99,7 % lors des élections présidentielles de janvier 1972, le « régime PSD » (Parti social-démocrate) fut balayé par un mouvement populaire initié par une jeunesse qui avait soif d’exister devant le pouvoir de l’État raiamandreny .
Le parti Mpitolona ho an’ny fanjakan’ny madinika (MFM) a été en première ligne dans les mouvements de 1972. Ayant prôné une idéologie d’extrême-gauche à ses débuts, sous la férule de dirigeants charismatiques comme Manandafy Rakotonirina ou Germain Rakotonirainy, la formation va peu à peu assouplir sa position.
« Pour moi, le mouvement n’a pas commencé qu’en 1972. L’évènement du 13 mai entrait parfaitement dans le cadre de mon cursus universitaire. Jeune, curieux...
Dama et Bekoto, de leurs vrais noms Zafimahaleo Rasolofondraosolo et Honoré Rabekoto, artistes-sociologues, partagent à Politikà leurs visions d’une Grande île qui aurait réussi à relever les défis auxquels elle fait face depuis 1972. Se référant aux messages et interpellations véhiculés à travers leurs œuvres, ils nous livrent par eux-mêmes leurs visions.
Depuis la vague de nationalisation de 1975, l’administration malgache avait pris en main la destinée des importantes compagnies locales qui symbolisaient la force de frappe de la colonisation. Elle avait pensé qu’il lui aurait été possible de recueillir les bénéfices et d’en faire profiter la Nation entière.
Ils ont fait « 72 » ou ont été aux manettes durant cette période trouble de l’histoire malgache. Galerie de portraits des principaux protagonistes des évènements.
La France avait choisi d’offrir à Madagascar l’indépendance afin d’assurer la continuité de ses intérêts dans un futur Madagascar dépendant d’elle. La politisation de l’ethnicité constituait le noyau de la stratégie de préparation du « futur Madagascar ». Ce que prévoyait le colonisateur français dans les années 50 se passa effectivement en 1972.
Le mouvement populaire de 1972 a déployé des formes inédites de mobilisation, d’action et d’expression, comparées à celles qui ont prévalu sous la colonisation : les luttes politiques légales pour l’indépendance et l’insurrection patriotique armée de 1947.
Toutes les frustrations exprimées dans le mouvement social trouvent leurs origines aux crises économiques qui gangrènent la Grande île depuis la veille de l’indépendance. Les dirigeants du Parti social-démocrate (PSD), avec le président Philibert Tsiranana en tête, ont du mal à gérer. Les attentes non satisfaites ont déclenché le mouvement de mai 1972. Il a été mené par une jeunesse de plus en plus inquiète pour son avenir.
A bien des égards, mai 1972 est perçu dans la représentation collective comme le point de départ d'une révolution qui allait changer le cours de l'histoire à Madagascar. Soubresaut d'un mouvement plus vaste qui initiait la participation citoyenne dans le devenir social, il fait écho à ce mouvement d'envergure mondiale qui a vu éclore et se développer l'engagement citoyen de par le monde.